Dois-je dire à ma fille que je ne fais pas confiance à son petit ami ?

Q. Je désapprouve le petit ami de ma fille. Elle m'a dit qu'il lui avait récemment menti sur un sujet très important : il ne lui avait pas dit qu'il avait été renvoyé de la faculté de droit. Je pense maintenant qu'on ne peut pas lui faire confiance. Dois-je faire connaître mes sentiments à ce sujet?
Nom retenu sur demande

À. Que ma fille de neuf ans ne grandisse jamais. Entre le mensonge et tout ce qui a fait virer ce type de la faculté de droit : Aïe ! Mais tu as quand même de la chance que ta fille te fasse apparemment assez confiance pour se confier à toi. Pour le moment, vous devriez vous concentrer sur le renforcement de cette confiance entre vous et votre enfant, et non sur le partage de vos réflexions sur son petit ami. Jetez-lui des jugements glacials et vous risquez de paralyser votre relation ou même de l'envoyer directement dans les bras du non-avocat qui tergiverse.

Si vous discutez tous les deux de la question, allez-y doucement : demandez plus que de dire, et aidez-la à comprendre comment elle ressent ce qui s'est passé. Si vous l'entendez exprimer des doutes à son sujet, répétez-lui les mots : on dirait que vous vous inquiétez toujours qu'il mente. Pouvez-vous imaginer lui faire à nouveau confiance?

Et gardez une possibilité en tête : cela pourrait être un incident isolé. Oui, peut-être que le mensonge de la faculté de droit n'est que la pointe d'un iceberg, et la prochaine chose que vous savez, le petit ami simulera un MBA et escroquera les gens de leurs économies. Mais il aurait pu simplement être embarrassé et mal gérer le tout.

Si c'est le premier, je croise les doigts pour une rupture rapide. Mais si c'est ce dernier cas, vous voudrez peut-être considérer l'expérience comme une leçon douloureuse pour toutes les personnes concernées et la dépasser.

— Catherine Newman